Les Petits Riens d'Odile

LOUVAINS

Odile Dayez n’est pas que sociologue et économiste. Depuis  sa jeunesse, elle nourrit sa réflexion d’actions qui l’ont menée,  chemin faisant, à devenir un pilier de l’ASBL Les Petits Riens.

Juin 2004. Odile Dayez rentre d’Inde où elle a travaillé 6 mois pour des projets sociaux locaux avant de démarrer un bachelier en sociologie et anthropologie à l’UCLouvain, qu’elle customise avec une mineure en économie. « Cela m’a permis d’aborder les mêmes enjeux que dans mes cours de socio, notamment ceux de la pauvreté, avec une perspective différente », explique Odile Dayez. Elle ne fait aucun compromis en réalisant, toujours à l’UCLouvain, un master en économie à côté de la sociologie. « J’ai très vite été intéressée par les entreprises d’économie sociale et inspirée par le modèle innovant qu’elles proposent pour créer de la richesse au profit d’un projet social ambitieux. » 

Économie sociale

Étudiante, la Bruxelloise s’implique sur tous les fronts : dans les kots-à-projet à visée humaine, sur le terrain en Indonésie et au Burkina Faso pendant les trêves estivales… et en stage au sein de l’association Les Petits Riens. 12 ans plus tard, elle y est toujours. « Les Petits Riens m’ont nourrie de multiples façons », reconnait-elle. De stagiaire, en passant par responsable du magasin central, elle devient membre du comité de direction, d’abord en tant que directrice communication, marketing et recherche et, depuis 2019, comme directrice des actions sociales. « Je coordonne cinq équipes qui accompagnent des personnes sans-abri ou en grande précarité, à travers des maisons d’accueil, de la guidance à domicile ou des services de première ligne. »

Énergie porteuse

« J’ai la grande chance, depuis mes débuts, d’être entourée de personnes inspirantes qui m’ont donné une énergie dingue. Aujourd’hui encore, cela me procure l’envie d’avancer et de voir grand », résume Odile Dayez. « Je me nourris aussi beaucoup de mes activités artistiques, dont l’improvisation et le théâtre. » Son conseil aux étudiant·es ? S’investir en dehors des études, au travers de kotsà- projet, du bénévolat, des stages, etc… pour trouver, avant de se lancer dans la vie professionnelle, ce qui nourrit. Ces petits riens qui, finalement, font beaucoup dans un parcours.

François Delnooz
Chargé de communication

Odile Dayez, master en économie (2008) et master en sociologie (2010) 

 

LouvainS : Juin 2023

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